SS20 - TRILOGIE NEW-YORKAISE
RIEN N'EST REEL SAUF LE HASARD
1 - C’EST UN FAUX NUMERO QUI A TOUT DECLENCHE. POUR ETRE PRECIS, NOUS SAVONS QU’IL ÉCRIVAIT DES ROMANS POLICIERS. LES TISSUS COMME DU PAPIER, LES MANUSCRITS, LES RATURES. MAIS CE QU’IL AIMAIT PAR-DESSUS TOUT, C’ÉTAIT MARCHER. NEW YORK, UN LABYRINTHE DE PAS INFINIS. LES PANTALONS-FENÊTRES. LA CURIOSITÉ DES PASSANTS. LA VILLE LUI DONNAIT TOUJOURS LA SENSATION QU’IL ÉTAIT PERDU. EN ERRANT SANS BUT, IL RENDAIT TOUS LES LIEUX ÉGAUX.
2 - TOUT D’ABORD IL Y A BLEU. PLUS TARD IL Y A BLANC, PUIS NOIR, ET AVANT LE DÉBUT IL Y A BRUN. C’EST AINSI QUE ÇA COMMENCE. LE LIEU: NEW YORK; LE TEMPS: PRÉSENT; AUCUN DES DEUX NE CHANGERA JAMAIS. L’AFFAIRE EST RELATIVEMENT SIMPLE. LES FRANGES AMÉRICAINES, L’ÉNERGIE DE LA VILLE. LES ROBES ÉCHANGEURS, LES DÉDALES. C’EST UNE HISTOIRE DE BRIQUES, D’INFINI, DE MYSTÈRES.
3 – IL ME SEMBLE MAINTENANT QU’AUSTER A TOUJOURS ÉTÉ LÀ. C ‘EST LUI LE LIEU OÙ TOUT COMMENCE POUR MOI. NOUS NOUS SOMMES CONNUS AVANT DE SAVOIR PARLER. NOUS ÉTIONS DEVENUS FRÈRES DE SANG POUR LA VIE. IL AVAIT VÉCU À NEW YORK - ET JE NE SAVAIS PLUS RIEN DE LUI. LE CAMOUFLAGE IKAT, L’ANONYMAT DES VILLES. RIEN N’EST RÉEL SAUF LE HASARD. LE DÉFILÉ EST À PARIS, L’HISTOIRE EST À NEW YORK. C’EST UN FAUX NUMÉRO QUI AVAIT TOUT DÉCLENCHÉ.